L’année 2023 n'augure pas un bon processus électoral, a estimé lundi 2 août, le mouvement citoyen Observatoire des actions parlementaire et gouvernementale (OBAPG), basé à Bukavu au Sud-Kivu. Lors d’une déclaration faite à la presse, cette structure relève des blocages constatés dans la désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Malheureusement, les menaces et corruptions ont été dénoncées par certains délégués des confessions religieuses. Et cela n’augure pas un bon processus électoral pour des élections libres, transparentes, démocratiques et apaisées en 2023 », a indiqué un des membres de ce mouvement, Amos Bisimwa.
Pour corriger ces obstacles, OBAPG en appelle à la responsabilité de tous les acteurs impliqués dans la désignation du président de la CENI.
« Pour nous éviter des situations graves et similaires à celles des années antérieures, nous demandons ce qui suit à la société civile, à travers les confessions religieuses, de réfléchir à la destinée de la patrie en jouant pleinement sa responsabilité sans influence aucune », a affirmé Amos Bisimwa.
Aux politiciens à jouer leur rôle pour que le pays ne s’embrasse pas dans la violence en cas de non-organisation des élections, a-t-il précisé.
« Aux politiciens congolais de peser le danger que court la République si les élections ne seraient pas organisées dans le délai constitutionnel prévu et laisser de s’ingérer dans le dossier de la désignation du président de la CENI qui ne relève que de la société civile à travers les confessions religieuses », a ajouté M. Bisimwa.
Il appelle les autres militants des mouvements citoyens, de se préparer pour « des actions de routine, afin de barrer la route aux ennemis de la République. »
OBAPG appelle à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’aucun obstacle ne justifierait la non-organisation des élections prévues à la fin du mois de décembre 2023.