La grève déclenchée par les syndicats des médecins est effective depuis ce lundi 12 juillet, à Mbandaka et l’arrière-province de l’Equateur. Cependant, le mouvement n’a pas encore débuté au Sud-Kivu.
Dans les hôpitaux et centres de santé publics de l’Equateur, un service minimum est organisé jusqu’à nouvel ordre, a indiqué à Radio Okapi, Dr. Adrienne Limba, secrétaire exécutive provinciale adjointe, chargée de l’administration et des finances, au sein du SYNAMED (Syndicat national des médecins) a l’Equateur.
Pendant ce temps, dans la province du Sud-Kivu, la grève des médecins n’est pas encore totalement effective dans la plupart des formations médicales. Les médecins doivent attendre les résolutions de l’assemblée générale de ce lundi 12 juillet, pour décider de l’arrêt ou non de travail.
L’évolution de la situation dépendra des directives issues de cette assemblée générale, estime le Dr Baudoin Manwa, secrétaire exécutif provincial du Syndicat des médecins du Congo/Sud-Kivu, (SYMECO) :
« Le mot d’ordre de grève qui a été décrété, évidemment, il devait être suivi. Mais, nous avons reçu un message du bureau exécutif national à travers le banc syndical regroupant les différents syndicats de médecins, qui a parlé de la réunion qui s’est tenue ce samedi entre le banc syndical et le gouvernement. Ce dernier s’engageant à pouvoir honorer les différentes promesses qu’il a toujours formulées et que donc la suite dépendrait de l’avis des médecins auxquels on a demandé de pouvoir se réunir en assemblée générale ».
Pour Dr Baudoin Manwa, c’est l’avis des médecins qui sera suivi, jusqu’à ce que le gouvernement tienne ses promesses.
« Je crois que les tous premiers que nous venons de voir sur notre bloc (bloc opératoire, NDLR), ce qu’ils insistent à ce que la grève ait lieu jusqu’à ce que le gouvernement puisse honorer ses promesses », a-t-il précisé.