« Il n’y a pas de laboratoire à Kalemie pour détecter les cas de COVID-19 », a révèle la coordination de lutte contre la propagation de la maladie à Coronavirus. Pourtant, la province du Tanganyika est entourée par des régions qui ont notifié des cas de la pandémie.
Le Dr Adalbert Ngandwe, de la coordination de lutte contre la propagation de la maladie à Coronavirus, indiqu’il est difficile pour sa structure de « valider » les alertes, afin de contenir l’expansion de la pandémie.
« La surveillance épidémiologique est déjà décentralisée au niveau des zones de santé. Chaque semaine, il y a la zone de santé ou toutes les 11 zones de santé du Tanganyika nous envoient leurs rapports épidémiologiques. Parfois ce sont quelques alertes qui sont envoyées. Lorsqu’invectivées, on arrive à réaliser que ce ne sont pas des présumés cas de COVID-19. Mais après investigation, on n’arrive pas à valider les alertes. Souvent, ce sont des alertes qui ne sont pas validées, qui peuvent tomber. Nous sommes un peu dans cette petite crainte là que, peut-être certains peuvent passer entre les maillons de nos filets puisque nous n’avons pas de laboratoires ici au niveau du Tanganyika ».
Le Dr Adalbert Ngandwe précise qu’il est aussi difficile de contrôler les voyageurs qui partent et reviennent de Kalemie :
« Ne fut-ce que du côté des voyageurs, on peut exiger le test pour ceux qui voyagent puisque ceux qui quittent Kalemie partent sans test. Ou ceux qui arrivent au niveau de Kalemie sans test, on ne sait même pas les mettre en quarantaine parce que la prise de température n’arrive pas à relever la fièvre qui constitue notre signe principal dans la surveillance au niveau des postes de points d’entrée ».