Le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC), Sud-Kivu, Jean Bernard Bazenge vient d’arrêter quelques mesures, face au regain de criminalité urbaine dans la ville de Bukavu et ses environs. Il l’a annoncé au cours d’une causerie morale avec des policiers, le jeudi 22 juillet, dans le but, de « remonter la morale des policiers », afin qu’ils s’engagent davantage dans la sécurisation de la ville.
Parmi les mesures prises contre l’insécurité, il y a notamment, « l’intensification des patrouilles nocturnes » a annoncé le patron de la police Jean Bernard Bazenge.
« Il y a d’abord l’intensification des patrouilles, aussi les bouclages ciblés. Lors des patrouilles par exemple, nous avons instauré aussi le système de check-point », a indiqué le chef de la police.
En effet, plusieurs cas d’insécurité avec morts d’hommes sont enregistrés ce dernier temps dans certaines communes de Bukavu. La commune de Bagira est particulièrement la plus touchée avec 7 cas d’assassinats en l’espace de deux semaines. Plusieurs maisons et des postes de police ont été également ciblées par des attaques d’hommes armées.
Pour le chef de la police au Sud-Kivu, parmi les bandits qui alimentent l’insécurité dans la ville de Bukavu, certains sont venus de la province voisine, du Nord-Kivu.
« Nous avons à un moment connu l’arrivée des criminels qui sont venus du Nord-Kivu et d’ailleurs et lorsqu’il y a eu l’éruption volcanique. Et aussi nous avons des groupes armés par ci par là et même dans la ville vous avez aussi des démobilisés mais c’est à nous d’approfondir encore des recherches ».
La société civile urbaine de Bukavu a elle aussi organisé dans la même journée, de jeudi 22 juillet, réunion dite « d’urgence ».
L’objectif était de faire un état des lieux de la situation sécuritaire, dégager des pistes des solutions idoines à proposer aux autorités.