Les acteurs de la société civile et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) se disent préoccupés de la présence des miliciens Maï-Maï dans les carrés miniers du secteur Bapere dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu. Conséquences : les activités économiques sont paralysées et les habitants du secteur s’appauvrissent, l’exploitation minière étant leur principale activité.
La société civile plaide auprès des autorités pour que ces miliciens soient délogés.
D’après le président de cette structure citoyenne, Mumbere Kaitsupa, il s’agit de miliciens de l’UPLC, présents dans les carrés miniers de Gelumbe et Makumbo et de Maï-Maï Simba, à Bilulu.
A ceux-là s’ajoutent les Maï-Maï de l’UPLD, qui se trouvent vers la rivière Lindi à la limite avec la Tshopo. D’autres sources dans la région rapportent qu’un groupe de miliciens, venu de Walikale, serait aussi visible à Mwamba, un autre carré minier.
Selon toujours la société civile, qui appelle les autorités à l’aide, la majorité des jeunes sont devenus oisifs. Ils se livrent à la boisson, laissant seuls les vieux s’occuper de l’agriculture, considérée comme activité secondaire.
Par ailleurs, Vincent Melchior, le vice-président de la FEC Bapere, indique que la fiscalité est affectée, car les opérateurs économiques ont du mal à payer les taxes.