Sud-Kivu : la MONUSCO condamne les violences entre les groupes armés à Uvira

La mission de l’organisation des Nations unies, MONUSCO, condamne les violences en spirale entre les groupes armés locaux dans le haut plateau de la ville de Uvira. Le chef de bureau de la MONUSCO pour le Sud-Kivu, et le Maniema, Karna Soro l’a déclaré mardi 20 juillet, quelques jours après la reprise de combat entre groupes armés locaux Maï-Maï et Tuira néo dans les environs de Minembwe. 

L’autorité onusienne loue le courage des FARDC en déploiement dans la zone et qui, selon lui, font tout pour contenir ces violences. 

Il rassure que la mission onusienne se tiendra aux côtés des FARDC pour les soutenir dans toutes les initiatives qu’elles prendront.  

« Je tiens encore au nom de la représentante spéciale à saluer le courage des éléments des FARDC qui font tout ce qu’ils peuvent pour contenir cette violence, nous essayons de les appuyer aussi. Notre objectif c’est de ramener le calme, que les tensions baissent et que la tendance à tomber dans la spirale attaque-vengeance s'arrête. Parce que lorsqu’on tombe dans cette spirale-là, on ne saurait plus arrêter la situation », déclare Karna Soro. 

Le chef de bureau de la Monusco au Sud-Kivu appelle les acteurs à faire preuve de sagesse et à éviter de faire du mal aux autres communautés dans le but d’éviter la vengeance. 

« On ne peut pas maintenir une population dans un tel état de souffrance au quotidien, attaqué les uns les autres, sachant que ça va entraîner des représailles sur ses communautés. Et ces pauvres paysans, des milliers de personnes souffrent. Ils ne peuvent pas aller aux camps, ils ne peuvent même pas aller chercher de l’eau parce que simplement ces personnes en armes autour d’elle, pour elle ça implique une insécurité permanente. 

Donc, nous en appelons à tous les acteurs, que chacun fasse preuve de sagesse et que chacun comprenne que chaque fois qu’il va faire mal aux membres d’une autre communauté ça va nécessairement entraîner une revanche », précise chef de bureau de la Monusco au Sud-Kivu. 

Pour Kara Soro, la province est actuellement au-delà de la ligne rouge. 

 

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