Revue de presse du mercredi 21 juillet 2021.
Les obsèques du Cardinal émérite Laurent Monsengwo au Palais du Peuple domine l’actualité. Ce mercredi, l'agenda initial prévoit la mise sous terre du corps de Feu Monsengwo en la cathédrale Notre Dame du Congo. Ce sera la boucle des funérailles entamées sur place depuis le retour de la dépouille dans la capitale le dimanche 18 juillet dernier.
La République revient sur l’homélie du Cardinal Fridolin Ambo, et note que c’est avec admiration, que la communauté congolaise a été surpris par ce que l’on peut qualifier de serment de Fridolin Cardinal Ambongo, actuel archevêque de la capitale.
Dans son adresse de circonstance, en effet, le prélat a affirmé : « On ne peut rendre hommage au Cardinal Monsengwo si on laisse la population croupir dans la misère alors que les gouvernants vivent dans l’opulence et l’impunité » ! Voilà qui est bien dit et traduit la détermination de l’archevêque de Kinshasa à persévérer dans la voie de la conquête du bien-être pour le peuple de Dieu, le peuple congolais.
Toute une leçon, tranche le tabloïd, qui parle d’un avertissement clair à l’endroit de ceux qui, pour question de positionnement, s’amusent à recourir à des « armes » dangereuses pour la survie de la nation. Ces acteurs devront indiscutablement se préparer à affronter l’église catholique dans leur aventure périlleuse.
A en croire, Cas-info.ca, Ambongo appelle à « faire reculer l’injustice, l’égoïsme, l’exploitation des pauvres », afin de perpétuer le combat de Monsengwo.
La Prospérité voit en l'inhumation de Monsengwo « le vrai moment où ces adieux difficiles négocient leur dernier virage ». A 81 ans, il devra donc être inhumé. Une place avait été préparée, à cet effet. Bien avant lui, les Corps des Cardinaux Etsou et Joseph Malula vont également être exhumés et honorés via un léger déplacement des premiers lieux où étaient érigées leurs sépultures vers le nouveau site.
Ainsi, les trois Cardinaux, ceux qui sont déjà décédés, à l’exception évidemment du Cardinal Ambongo encore en vie, seront placés côte-à-côte, selon le nouveau dispositif décidé par le Clergé Catholique avec la bénédiction, certes, de Sa Sainteté le Pape François qui, depuis Rome, au Vatican, a, lui aussi, rendu hommage au tout dernier d’entre eux : Laurent Monsengwo Pasinya, ajoute le quotidien.
L’Agence congolaise de presse (ACP) revient sur la décoration du Cardinal émérite Monsengwo, qui a été fait « Grand cordon » de l'Ordre national Héros nationaux Kabila-Lumumba. C’était en présence aussi des Chef d'Etats Félix Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso, le Président de l'Assemblée nationale de la RDC, Christophe Mboso.
La Tempête des Tropiques explique que selon l'article 8 de la loi portant création de l'ordre national « Héros nationaux », l'ordre national comprend les grades ci-après : grand cordon Kabila-Lumumba, grand officier, commandeur, officier et chevalier.
Un fait insolite lors des obsèques de feu Laurent Cardinal Monsengwo qui ont mobilisé beaucoup de monde : Trois faux évêques et deux faux prêtres démasqués, relève L’Avenir.
Des délégations et des messages viennent de partout, dans le monde entier. Dans une telle ambiance, en dépit des dispositions prises, quelques failles sécuritaires ou de surveillance ne manquent pas. C’est ainsi que certains moutons noirs en profitent pour se faufiler et accomplir leurs sales besognes, regrette le journal.
Justice
Va-t-on vers un scandale judiciaire, car les accusateurs sont toujours invisibles ? Véritable feuilleton ! à l’audience du 19 juillet 2021, affirme le quotidien La Prospérité, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, siégeant en matière répressive, s’est retrouvé devant un acte d’Appel au Dossier, totalement dilatoire, téméraire et vexatoire, déposé au Greffe, par Jean-Claude Muyambo, contre une décision qualifiée de fictive de la justice qu’aurait prise ledit Tribunal, en date du 3 mai 2021, dans cette Affaire opposant le Ministère public et la Partie civile Kalev Mutondo et consorts, enrôlée le 24 avril 2021.
Toujours en justice, Actualité.cd informe que Jacky Ndala a écopé de deux ans de servitude pénale.
Il va devoir également s’acquitter d’une amende de 500 000 FC. Le coordonnateur national de la jeunesse d’Ensemble pour la République était poursuivi pour « incitation à la désobéissance aux lois ». Jugé en procédure d’urgence, il encourait jusque’à 3 ans d’emprisonnement. Le ministère public avait requis 30 mois de servitude pénale. Par ailleurs, la partie civile a été déboutée pour défaut de qualité.