Neuf personnes ont été sauvagement tuées par une foule en colère le jeudi 1er juillet à Komanda, centre commercial, situé à 75 km au Sud de Bunia dans le territoire d’Irumu (Ituri). C’était lors d’une manifestation populaire pour protester contre l’ « Insécurité causée par des rebelles ADF » dans cette entité territoriale.
Les victimes, toutes, membres d’une communauté ethnique locale, étaient soupçonnées d’avoir « des accointances avec les ADF », responsables des massacres des centaines de civils.
Selon la société civile locale, vers 15 h locales, des jeunes en colère, munis de bâtons s’étaient regroupés au niveau du rond-point, le seul carrefour qui relie Kisangani, Bunia et Beni, sur la route nationale numéro 4 (RN4). Par la suite, ils se sont dirigés au quartier Vingazi précisément sur l’avenue « Kipe ya yo » pour rechercher des personnes soupçonnées d’être de mèche avec des rebelles, indique la même source.
Sur place, la foule a saccagé quatre habitations. Ces jeunes ont aussi incendié une maison. Neuf personnes qui s’y trouvaient ont été lynchées. Parmi les victimes, cette structure citoyenne parle de cinq hommes dont un enfant de 17 ans et quatre femmes.
Cette situation a créé une psychose dans le milieu. D’autres civils qui étaient recherchés par les manifestants pour subir le même sort, ont été sauvés de justesse, grâce à l’ « intervention des casques bleus bangladais » qui les ont conduits aux forces de l’ordre, précise la même source.
D’après les sources sécuritaires, des enquêtes sont en cours pour appréhender les auteurs de cette justice populaire pour qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.
Neuf personnes ont été sauvagement tuées par une foule en colère le jeudi 1er juillet à Komanda, centre commercial, situé à 75 km au Sud de Bunia dans le territoire d’Irumu (Ituri). C’était lors d’une manifestation populaire pour protester contre l’ « Insécurité causée par des rebelles ADF » dans cette entité territoriale.
Les victimes, toutes, membres d’une communauté ethnique locale, étaient soupçonnées d’avoir « des accointances avec les ADF », responsables des massacres des centaines de civils.
Selon la société civile locale, vers 15 h locales, des jeunes en colère, munis de bâtons s’étaient regroupés au niveau du rond-point, le seul carrefour qui relie Kisangani, Bunia et Beni, sur la route nationale numéro 4 (RN4). Par la suite, ils se sont dirigés au quartier Vingazi précisément sur l’avenue « Kipe ya yo » pour rechercher des personnes soupçonnées d’être de mèche avec des rebelles, indique la même source.
Sur place, la foule a saccagé quatre habitations. Ces jeunes ont aussi incendié une maison. Neuf personnes qui s’y trouvaient ont été lynchées. Parmi les victimes, cette structure citoyenne parle de cinq hommes dont un enfant de 17 ans et quatre femmes.
Cette situation a créé une psychose dans le milieu. D’autres civils qui étaient recherchés par les manifestants pour subir le même sort, ont été sauvés de justesse, grâce à l’ « intervention des casques bleus bangladais » qui les ont conduits aux forces de l’ordre, précise la même source.
D’après les sources sécuritaires, des enquêtes sont en cours pour appréhender les auteurs de cette justice populaire pour qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.