Toutes les activités socio-économiques ont été complètement paralysées jeudi 1er juillet dans presque tous les territoires de la province du Haut-Uele, à la suite de la journée ville morte décrétée par la société civile locale.
Les initiateurs de cette opération dénoncent un certain nombre des faits commis par les autorités et les forces de l’ordre au détriment de la population dans cette entité. Il s’agit notamment du délogement brutal des commerçants du marché de Dungu, l’érection des barrières illégales sur certains axes routiers, les tortures infligées à deux jeunes gens par la police de Dungu ainsi que la multiplicité des taxes.
Le ministre provincial en charge de l’intérieur et sécurité, Crispin Alibu, désapprouve cette action de la société civile. Il estime qu'"on ne peut exiger la réhabilitation des infrastructures et en même temps décréter une ville morte".