La vie sociale des Congolais ne fait que régresser chaque jour, témoigne le maire adjoint de la ville de Bandundu (Kwilu), Rabby Ilwani. Il attribue cette régression des conditions sociales de la population à la politique qui prédomine sur tous les autres domaines notamment le social. A l’accession de la RDC à la souveraineté nationale et internationale, M. Ilwani avait 5 ans d’âge.
« Je vois l’évolution de notre pays de 1960 à aujourd’hui. La vie sociale au Congo démocratique, régresse du jour au jour. Je donne un exemple, l’enseignant d’hier n’a plus les mêmes capacités que l’enseignant d’aujourd’hui. Entre 60-65, vraiment le repas n’était pas un problème. Tout fonctionnaire était en mesure de faire la scolarité de ses enfants, de nourrir, de se faire soigner, mais aujourd’hui, ça pose un problème à des ménages », regrette-t-il.
61 ans après l’indépendance de la RDC, plusieurs réalisations s’observent dans le sens des avancées significatives dans certains domaines de la vie des congolais.
Mais en même temps, beaucoup restent encore à faire dans d’autres secteurs, notamment celui du social.
Rabby Ilwani en appelle à la conscience du gouvernement congolais pour améliorer le social de la population :
« La régression est du fait que la politique prédomine sur l’administration, sur tous les domaines, même sur le social, sur l’économie. J’appelle à la conscience du gouvernement central pour prendre au sérieux l’avenir et le devenir de la population congolaise. »
Il invite aussi le peuple congolais à être actif pour accompagner les bonnes idées et dénoncer les antivaleurs.
