Sept cent cinq personnes sont touchées par la fièvre typhoïde à Popokabaka dans la province du Kwango. Deux semaines plus tôt, la province avait recensé trois cent vingt cas, a indiqué dimanche 27 juin, le médecin chef de zone de la division provinciale de la santé, Dr Aimé Kayolo.
L'équipe de médecins sans frontières qui enquête auprès des ménages sur place à démontré que plusieurs personnes souffrent de cette maladie mais ne fréquentent pas les structures sanitaires. Ce qui justifie cette augmentation des cas.
« Les cas ne font qu'augmenter. Nous étions déjà à la 22e semaine autour de 320 cas, nous sommes aujourd'hui à la 24e semaine autour de 705 cas. Il y a une équipe de médecins sans frontières (MSF) qui est passée juste pour les investigations après les résultats de l'INRB [Institut national de recherches biomédicales]. Ces médecins ont mené une enquête ménage. Nous le nombre que nous avions eu autour de 300 pour des cas qui fréquentaient les structures médicales. Mais eux ils sont passés par les ménages alors il s'est avéré qu'il y avait des cas qui n'ont pas pu atteindre l'hôpital mais par des signes, ils ont conclu que c'était aussi des cas de fièvre typhoïde », a expliqué Dr Aimé Kayolo.
Il invite la population à se référer aux structures dès la manifestation des symptômes pour une consultation et une prise en charge gratuite afin d'éviter d'éventuelles complications.
« Une fois que le patient trouve qu'il a la fièvre, des céphalées, la douleur abdominale, anorexie, ballonnement abdominal, constipation, nausée et autres, je l'invite à fréquenter une structure médicale pour diagnostiquer à temps puisque plutôt la maladie est découverte, plus on a la chance d'éviter les complications du type perforation intestinale qui se complique par la péritonite et parfois vers le décès », a ajouté Dr Kayolo.