Le Président de la République a reconnu, samedi 26 juin à Goma dans le Nord-Kivu, la responsabilité des quelques officiers de l’armée, des certaines communautés, des certains pays voisins et des quelques sociétés minières dans les violences sanglantes qui secouent l’Est de la RDC. Félix Tshisekedi l’a affirmé au cours d’un point de presse animé conjointement avec son homologue rwandais Paul Kagame.
Félix Tshisekedi a donc décidé de radicaliser l’administration militaire dans ces deux provinces secouées par des cycles des violences meurtrières. Selon lui, l’objectif est de restaurer totalement la paix, la stabilité et la sécurité dans ces deux entités :
« L’état de siège était un constat pas avec notre collaboration avec le Rwanda mais un constat interne. A un certain moment, il fallait s’arrêter et se poser la question de savoir pourquoi la violence continue malgré les moyens qu’on met, malgré les décisions qu’on prend. Il y a parfois des responsabilités dans notre armée malheureusement, il y a des responsabilités dans nos communautés, il y a des responsabilités aussi par rapport aux pays voisins, des incursions, il y a des responsabilités parfois des certaines sociétés qui travaillent dans les secteurs miniers ».
Selon lui, « tout cela nécessitait un contrôle rigoureux, un suivi très efficace qui en tout cas force de constater n’a pas été fait ou n’a pas donné de bons résultats jusqu’ici. Peut-être maintenant en essayant la radicalisation ou la militarisation de l’administration nous aurons des résultats et je crois en cette décision et je crois qu’elle produira ces effets ».