La nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI), recommande aux autorités congolaises la délocalisation des prisons centrales de Bukavu, au Sud-Kivu, Munzenze de Goma, au Nord-Kivu, Ndolo et Makala de Kinshasa, Kasapa de Lubumbashi, vers des milieux ruraux.
Au cours d’un point de presse tenu jeudi 24 juin à Kinshasa, le président de la nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI), Jean Chrysostome Kijana dit avoir discuté avec les autorités compétentes du pays, sur la garantie des différends droits élémentaires des prisonniers.
« Nous sommes en train de plaider auprès des autorités du pays, pour la délocalisation des certaines grandes prisons de notre pays. Et nous sommes en train de vouloir les délocaliser… Dans notre pays, le prisons sont aujourd’hui considérées comme des mouroirs, et les prisonniers n’ont plus de droit. Et ça sera très important que nous puissions mener des grands plaidoyers autour des plusieurs thématiques, notamment en lieu avec cette nécessité d’humanisation des prisons. Et par humanisation des prisons, nous sommes en train de voir comment les différents droits des prisonniers peuvent être garantis. C’est notamment le droit à une bonne alimentation, le droit aux soins de santé de qualité », a-t-il indiqué.
Pour Jean Chrysostome Kijana, les autorités sont appelées à assurer également une formation socio-professionnelle aux prisonniers pour qu’ils soient utiles à la nation après avoir purgé leurs peines :
« En deuxième lieu de notre plaidoyer, nous avons insisté auprès des autorités judiciaires, pour que les prisonniers soient, a mesure d’être formés, d’être initiés à des métiers sociaux professionnels, pour qu’à la sortie de la prison, qu’ils soient utiles à la société. C’est possible aussi de transformer nos prisonniers, parce que la mission de la prison, ce n’est pas seulement la peine, ce n’est pas seulement l’amendement, il y a aussi cette mission de resocialisation et de réinsertion sociale des prisonniers ».