L’état de siège dans la province du Nord-Kivu est un pari non encore réussi, malgré quelques avancées, a constaté mardi 22 juin la société civile urbaine de Goma. Parmi les avancées, cette structure citoyenne note notamment la reddition de certains combattants armés aux forces de sécurité.
Certains seigneurs de guerre se trouvant encore dans les forêts ont déjà exprimé leur volonté d’abandonner avec la lutte armée et d’adhérer au processus de désarmement du gouvernement congolais, a indiqué l’un des responsables de la société civile, Vicar Batundi, à l’issue de la prorogation par le sénat, le lundi 21 juin, du projet de loi de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Toutefois, la société civile note quelques faiblesses de l’état de siège, caractérisé par des cas des vols armés communément appelé « Groupe des quarante voleurs », ainsi que, des cas des kidnappings et d’assassinats enregistrés dans les territoires de Nyiragongo et de Rutshuru, au Nord-Kivu, d’après Vicar Batundi.
« Le banditisme ne fait qu’accroitre dans la province. C’est le cas de la ville de Goma où le phénomène quarante voleur est en train de prendre de l’ampleur. Il y a la justice populaire qui est au top. Pourtant, l’état de siège a pour but principal, mettre fin à l’insécurité, mettre fin aux tueries et d’imposer la paix en province », a-t-il ajouté.