La société civile du Nord-Kivu a appelé mardi 1er juin les autorités du pays à assurer la prise en charge des familles d’accueil des déplacés à la suite de l’éruption volcanique de Goma. Il s’agit principalement des familles d’accueil des villes de Butembo et de Beni.
Selon Edgard Mateso, vice-président de cette structure citoyenne, les déplacés de l’éruption volcanique ainsi que ceux des massacres des ADF deviennent un poids pour de nombreuses familles d’accueil. Il lance alors cet appel aux autorités du pays pour appuyer ces familles :
« A Butembo comme à Beni, il n’y a pas de camps de déplacés, mais il y a plutôt des familles d’accueil. Et les organisations de la société sont en train de sensibiliser les membres de la communauté pour que chaque habitant puisse appuyer en termes de nourriture ou d’habits à ces déplacés ».
D’autres organisations, selon lui, « sont en train de les enregistrer pour essayer de commencer la récolte dans la stratégie de porte à porte pour que les membres de la communauté puissent assister ces déplacés mais ce n’est pas fameux parce qu’au sein de nos deux villes, il y a d’autres déplacés qui sont en train de fuir les massacres qui n’étaient pas également suffisamment pris en charge. Voilà qu’il y a encore un autre groupe des déplacés qui vient de s’ajouter ».
Edgard Mateso souligne qu’il faut également une sensibilisation de la population à la solidarité envers ces personnes qui fuient les effets du volcan Nyiragongo :
« Les autorités devront définir un plan de contingence c’est-à-dire pouvoir définir les mécanismes d’accueil, d’accompagnement et de prise en charge de telle sorte que s’il y a un malade, qu’on sache qu’il y a un déplacé qui se trouve dans telle contrée, il faut le prendre en charge rapidement ».