Bas-Uélé : le HCR et ses partenaires évaluent les besoins des réfugiés Centrafricains installés à Ango

Les activités menées par les partenaires du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) dans la province du Bas-Uélé, en faveur des réfugiés Centrafricains n’ont pas évolué convenablement en raison de plusieurs facteurs. Ce constat a été fait lundi 31 mai par une délégation de cet organisme onusien en mission dans la zone depuis vendredi dernier, en provenance de Gbadolite.

 Le HCR a organisé cette descente sur terrain pour trouver une solution durable pour ces citoyens centrafricains réfugiés à Ango depuis plusieurs années. 

La réunion d’évaluation des activités des partenaires du HCR a eu lieu en présence de l’Administrateur du territoire,  des associations de la société civile, de la Commission nationale des réfugiés ainsi que du HCR.

Selon l'associé de terrain du HCR, pendant le séjour de cette délégation, le HCR a également de fermé son entrepôt resté en veilleuse depuis plusieurs années. 

Pierre Polepole affirme que les activités  n’ont pas bien évoluées à cause de  l’enclavement de la zone.

Il émet le souhait d’améliorer ou de renforcer certaines activités selon le cas. Selon lui ça sera une réponse aux préoccupations de ces réfugiés qui avaient écrit dans leur mémo du 11 mai dernier que leurs besoins humanitaires n’étaient plus pris en compte par le HCR. Certains sont allés même plus loin exigeant leur rapatriement dans leur pays. 

« Pour nous, le rapatriement c’est une question qui est toujours sur la table, mais comme vous le savez ce rapatriement est conditionné par le retour de la paix et dès qu’il y a la paix  les trois parties c’est-à-dire le gouvernement congolais, le gouvernement centrafricain et le HCR vont évaluer », a expliqué Pierre Polepole. 

Pour sa part,  le HCR pense  que c’est une solution durable mais assortie d’une certaine condition.

Selon le chargé du suivi des partenaires, des nouveaux réfugiés centrafricains affluent dans la zone. Ce qui nécessite encore  leur identification.

 

 

Lire aussi sur radiookapi.net: