La liberté de la presse n’est pas garantie par les tenants du pouvoir au Sud-Kivu qui ne facilitent pas aux journalistes d’accéder aux sources d’information, a dénoncé lundi 3 mai le président provincial de l’Union de la presse congolaise (UNPC), à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse. Il lance un appel en direction des autorités de faciliter aux journalistes l’accès l’information pour le besoin d’intérêt public.
« Le problème que nous avons au Sud-Kivu ce que l’information n’est pas accessible. On peut dire ce qu’on a à dire et mais (souvent), l’autorité fait semblant et n’attaque pas. Mais le gros problème c’est la source parce que celui qui dit l’information comme bien public, il voit en fait l’accès à cette information-là », a indiqué le président provincial de l’Union de la presse congolaise (UNPC)/Sud-Kivu, Darius Kitoga.
Selon lui, lorsque le journaliste n’accède pas à l’information, il y a effectivement restriction de la liberté de la presse. « C’est pour nous une occasion de demander encore une fois aux autorités de tenir leur promesse; parce que chaque fois qu’une autorité prend le pouvoir elle affirme urbi et orbi à haute et intelligible voix qu’elle va combattre pour que la presse devienne le 4e pouvoir », a-t-il poursuivi.
Pour lui, « l’obligation de divulguer doit être observée. »