En mission de travail du 20 au 24 avril en RDC, le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, note que par rapport à sa visite de 2018, il y a une amélioration de la situation humanitaire au Kasaï. Il l’a dit jeudi 22 avril au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.
« C’était la grande urgence quand je suis venu ici avant. On est en train de discuter comment, on peut stabiliser mieux ceux qui rentrent chez eux au Kasaï. Il y en a quand même beaucoup qui sont rentrés. Il y a même des réfugiés qui étaient partis en Angola qui sont rentrés au Kasaï. On les aide à se stabiliser, parce que cette stabilisation est importante pour la stabilisation des provinces », explique Filippo Grandi.
Il va poursuivre son périple ce vendredi 23 avril à Goma. Après l’étape de Yakoma, où il est allé voir l’évolution des projets de la prise en charge des réfugiés centrafricains, Filippo Grandi a rencontré les autorités congolaises à Kinshasa, notamment, le président de la République, pour évoquer, entre autres, la question des plus de 5 millions de déplacés internes que compte le pays.
« Avec le président, notamment, on va aborder aussi de la question des déplacés internes. Plus que 5 millions, ça c’est un des plus grands de déplacement interne au monde. Bien sûr, déplacement dû à l’action des groupes armés, aux violences qui sont perpétrées contre la société civile et due aussi à des conflits intercommunautaires », précise-t-il.
Concernant les réfugiés et demandeurs d’asile congolais de la RDC en Afrique, le Haut-Commissaire des Nations unies a révélé que des milliers d’entre eux, notamment ceux vivant en Afrique du Sud et en Namibie, avaient exprimé leur intention de retourner au pays.