Les sénateurs ont examiné ce jeudi 22 février la proposition de loi portant répression des infractions en matière de stupéfiants, substances psychotropes et des précurseurs.
En République démocratique du Congo, la loi en vigueur se limite à réprimer uniquement et principalement la consommation du chanvre pendant que partout au monde les sanctions visent toutes les autres formes de drogues qui causent plus de conséquences néfastes à la société.
La proposition de loi du sénateur Lilongo recommande de renforcer la répression des abus en matière de drogues en RDC. L'assiette des personnes à sanctionner s’élargit de la production à la fabrication, la consommation, la détention, le transport, l’importation et exportation.
Plusieurs interventions de sénateurs ont été enregistrées pour enrichir la loi sur le plan de la forme et de son contenu. L'auteur de la loi a sollicité et obtenu de la plénière 48 h pour revenir rencontrer leurs préoccupations.
L’insécurité dénoncée
Cette séance plénière a été ponctuée de plusieurs motions dont celle des sénateurs élus de Béni, Bunia. Ils ont décidé de suspendre leur participation aux séances plénières jusqu'à ce que la situation sécuritaire s'améliore dans ces coins du pays. Ce, malgré la demande du président du sénat Modeste Bahati qui leur a promis un plaidoyer rapide auprès du nouveau gouvernement.