Toutes les activités sont paralysées au centre-ville de Bunia (Ituri) depuis ce mardi 20 avril matin, à la suite du mot d’ordre lancé par la coordination de la société civile de l’Ituri, qui a décrété trois jours de ville morte pour décrier la dégradation de la situation sécuritaire.
Cette structure citoyenne déplore les tueries en masse de civils et des éléments des forces de l’ordre dans les territoires de Djugu et Irumu.
Toujours dans les deux territoires, 25 personnes ont été tuées par des hommes armés dans une double attaque lundi et mardi.
Ce matin, des jeunes en colère en provenance de Shari, à environ six kilomètres de Bunia, ont envahi certaines artères de la ville pour manifester leur mécontentement à la suite de l’attaque de leur village par des miliciens. Cette situation a créé une psychose dans la ville.
-Quelle lecture faire de la dégradation de la situation sécuritaire en Ituri ?
-Qu'est devenu le processus de sensibilisation des groupes armés, initié depuis plusieurs mois, par le président de la République ?
Invités :
-Adjio Gidi, ministre de l’intérieur du gouvernement provincial de l’Ituri.
-Dieudonné Lossa, coordonnateur provincial de la société civile forces vives de l’ITURI.
-Professeur Casimir Ngumbi, politologue et expert dans les domaines des violences politiques et des groupes armés.
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