La situation est tendue depuis lundi 5 avril dans les villes de Beni et Butembo, dans la province du Nord-Kivu. Des associations locales et des mouvements citoyens ont appelé la population à la désobéissance civile et à s’attaquer au personnel de la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO), des agences du système des Nations unies et des ONG internationales. Le but de ces actions est de réclamer le retour de la paix dans la région.
Invitée jeudi 8 avril de Radio Okapi, Marie-Josée Ifoku, demande aux organisateurs des manifestations à Beni et Butembo de ne pas recourir à la violence.
« Ce n’est pas la solution de demander à la MONUSCO de partir. Il faut que les autorités de la RDC et tous les Congolais ainsi que la communauté internationale se lèvent pour mettre fin aux massacres dans l’Est du pays », plaide l’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2018.
Mme Ifoku est aussi gouverneure honoraire de la Tshuapa et présidente de l’association Inatosha (Ekoki ou Ça suffit), qui lutte pour la paix et contre les violences sexuelles.
Elle commente la situation de Beni et Butembo dans cet entretien avec Pellet Kipela Mondo :
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