L’une des principales missions de l’ONU en RDC est la protection des civils. Invité de Radio Okapi, le porte-parole de la MONUSCO parle de ce travail alors que certaines voix s’élèvent pour reprocher à la mission onusienne de ne pas en faire assez.
«Comme vous le savez, il y a des dizaines de milliers de Congolais qui passent la nuit autour de nos bases, notamment dans les Hauts plateaux et dans certaines régions de l’Ituri, que nos Casques bleus escortent aux champs chaque jour, et qui sont sous la protection directe des Casques bleus», fait savoir M. Gillman.
Le porte-parole de la MONUSCO précise cependant que «comme dans tous les autres pays du monde», la protection des civils «est une responsabilité, qui incombe aux autorités congolaises».
Pour lui, «protéger la population, c’est donner des moyens aux autorités congolaises de protéger la population».
En outre, Mathias Gillman explique que le travail de protection des civils se fait aussi en collaboration avec toutes les parties, les communautés touchées pour la mise en place d’un environnement protecteur.
«Un environnement protecteur, ce sont des institutions qui sont plus solides, présentes. Il faut permettre aux communautés qui sont victimes des violences, des spoliations des biens, d’avoir recours à une institution étatique premier responsable de leur protection», indique-t-il, ajoutant qu’il faut amener l’autorité de l’Etat à regagner du terrain.
