La radiation de 1179 écoles de la liste de paie va susciter des conséquences désastreuses sur le plan social, selon Gary Sakata

La décision du secrétaire général de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) va susciter des conséquences désastreuses sur le plan social en RDC, a estimé ce mercredi 31 mars à Kinshasa, le député Gary Sakata de la Commission Suivi et évaluation de l’Assemblée nationale.

Pour l’élu de Bagata, fermer 1179 écoles qui fonctionnent déjà pendant plusieurs années revient simplement à envoyer des milliers d’enseignants au chômage tout en privant plusieurs dizaines des milliers d’élèves d’un cadre pour leur scolarité.

Les raisons avancées par le secrétaire général de l’EPST pour la désactivation près de 1200 écoles de la RDC ne sont pas fondées, affirme le député Gary Sakata. Pour l’élu de Bagata, une telle décision est très préjudiciable à l’éducation et le social des Congolais.

« Comment peut-il prendre une mesure aussi grave que celle de désactiver les écoles et leur personnel au motif que ces écoles fonctionnent avec de faux arrêtés. Que va-t-on faire des centaines d’élèves inscrits dans ces écoles ? Que deviennent des centaines des Congolais membres du personnel qui y travaillent déjà pour certains, depuis 20 ans, 10 ans ou même 5 ans », s’interroge Gary Sakata.

Le rapporteur de la commission Suivi et évaluation de l’Assemblée nationale invite donc le secrétaire général de l’EPST de retirer sa lettre sans condition.

« Alors que le gouvernement peine déjà à combattre le chômage, le secrétaire général de l’EPST veut en rajouter. A dire que ces écoles fonctionnent parfois depuis plus de 20 ans, c’est quand même étonnant. Il sera coresponsable des troubles à l’ordre public rural. Ce qu’il aurait dû faire, ce qu’au lieu de désactiver ces écoles, il fallait qu’il puisse les régulariser », note M. Sakata.

Pour Gary Sakata, l’inspecteur général des finances ne devrait pas formuler des recommandations à partir de Kinshasa sans s’imprégner de la situation de terrain.

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