RDC : les femmes plaident pour la pacification de l’Est, « dans l’urgence »


« Il est temps que l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), devenu un abattoir humain, soit totalement pacifié et cela dans l’urgence ». C’est l’essentiel du mémorandum conjoint des femmes des sociétés civiles de l’Ituri, du Nord et Sud-Kivu, adressé lundi 29 mars au Chef de l’Etat congolais et au Conseil de sécurité de l’ONU.

« Les images qui nous viennent vraiment de l’Est sont terrifiantes. Avec l’avènement de la nouvelle Représentante du Chef des Nations Unies, qui a dit qu’elle va faire de la MONUSCO, une force réactive, efficace et pro active, nous nous sommes dit, c’est bien de collaborer avec la Communauté Internationale, mais nos cris d’abord doivent s’orienter vers le Président de la République, pour que notre armée soit valorisée. Parce qu’on se rend compte qu’elle est en train de combattre dans des conditions très difficiles » a indiqué Nene Bintu Iragi, Vice-présidente de la coordination provinciale du Sud-Kivu.

Ces femmes se disent exacerbées par les massacres de Beni ainsi que la situation sécuritaire qui prévaut à Djugu et Irumu, dans la province de l’Ituri ainsi que le Haut plateau de Minembwe, au Sud-Kivu.

Dans leur document remis au gouverneur de province du Nord-Kivu, ces femmes recommandent au Chef de l’Etat de recourir aux forces militaires de l’Union africaine combinées à celle de la MONUSCO, pour que la paix règne définitivement dans l’Est.

Ces femmes demandent également à la MONUSCO d’exécuter son chapitre 7 chaque fois que les populations civiles sont menacées, notamment en appuyant les FARDC dans les combats contre les ennemis de la paix.

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