Une hausse vertigineuse de prix du litre d’essence est observée depuis lundi 15 mars dans la soirée à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Il coute actuellement cinq mille francs congolais (2,53 USD) alors que le dimanche, le litre d’essence se négociait entre trois mille francs congolais (1, 52 USD) et trois mille trois cent francs congolais (1,67 USD).
Cette hausse du carburant a provoqué la hausse de plusieurs produits manufacturés.
A titre illustratif, un verre de sucre qui coutait cinq cent francs congolais se vend actuellement mille francs, soit le double.
Le président de l’Association des importateurs des produits pétroliers au Kasaï-Oriental (APIKOR), Kalu Tshitenda Kalula, justifie cette hausse par des locomotives de la Société des chemins de fer du Congo (SNCC) qui sont incapables de parcourir des longues distances et de tracter plusieurs rames des wagons.
« C’est une situation qui est causée par la SNCC. Les histoires sont chargées à partir de Lubumbashi. Une locomotive peut quitter Lubumbashi, avant d’arriver à Likasi, elle tombe en panne. Quand il y a une autre locomotive qui vient remorquer jusqu’à Likasi, c’est pour abandonner la rame et retourner parfois à Lubumbashi pour la réparation. Nous sommes dans la saison pluvieuse. Les camions ne fréquentent pas la route la Lubumbashi-Mwene Ditu vers Mbuji Mayi », explique Kalu Tshitenda Kalula.
« Dernièrement quand on avait réparé un peu quelques locomotives, il y a eu le temps où le train faisait parfois deux semaines, parfois même 10 jours. Par exemple dernièrement à Mwene-Ditu, il y avait 5 locomotives qui étaient tombées en panne, et qu’on a commencé à réparer, il restait seulement 2 locomotives. Ils ne peuvent pas aller tantôt à Luena, tantôt à Mwene-Ditu», a-t-il ajouté.
Pour lui, le gouvernement provincial devrait déléguer des personnes à Lubumbashi pour s’en querir de la situation.