La rentrée des classes n’a pas été effective ce lundi 22 février dans les localités affectées par l’insécurité en territoires de Masisi, Rutchuru et Walikale. C’est à la suite des déplacements des populations dus aux exactions et affrontements entre groupes armés d’une part et d’autre part, les opérations militaires menées par les FARDC contre ces groupes armés locaux.
La situation est plus préoccupante dans la partie Bashali Mokoto en territoire de Masisi. Les enseignants sont de plus en plus victimes des exactions commises par les combattants des groupes armés. Ce qui crée une psychose au sein de la population et empêchent les parents d’envoyer leurs enfants à l’école. C’est notamment à l’E.P. Bishingiri dans la localité de Mpati où les activités n’ont pas repris ce lundi à la suite du meurtre d’un enseignant, la nuit dernière.
D’après la société civile de Bashali, la victime a été enlevée dimanche 21 février pendant la journée puis tabassée à mort par les combattants Nyatura Bazungu. Il est décédé tard dans la nuit.
D’autre part, un autre enseignant de l’Institut Kalonge sur l’axe Kalembe, dans la même région, a été kidnappé le 20 février dernier par ce même groupe armé. La victime Shimiye Mahame Fidèle reste en captivité jusque-là. Les ravisseurs auraient exigé une rançon de 100 000 FC (50 USD).
Par ailleurs, du côté de Bwito dans le territoire de Rutchuru, le chef de la sous-division Rutchuru 2 basé à Nyanzale, indique que les cours ont repris difficilement dans certains villages. Des écoles entières sont occupées par des déplacés qui fuient les opérations militaires dans le groupement Bukombo et Bishusha.