La journée internationale de lutte contre le recrutement et l’utilisation des enfants dans les groupes armés, journée dite « Mains Rouges », est célébrée le 12 février de chaque année. Selon la section protection de l’enfant de la MONUSCO, en RDC, plus de 2 mille enfants sont séparés en 2020 des groupes armés par les acteurs de protection d’enfants en situation de conflits armés. Le Chef de cette section indique que les provinces de l’Ituri, du Nord et Sud-Kivu sont plus concernées. Mathieu Ndongo Koni se réjouit que les FARDC n’aient plus des enfants dans leurs rangs depuis la vérification de l’ONU en 2017. Il estime toutefois que le défi reste encore au sein des groupes armés où on continue à enregistrer des cas de recrutement et utilisation d’enfants.
« Grâce aux efforts fournis par tout le monde, les violations sont généralement à la baisse. Nous l’avons dit, Zéro enfant recruté par les FARDC depuis pratiquement trois ans. Nous avons de petits soucis avec les FARDC et les forces de l’ordre d’une manière générale sur les cas des violences sexuelles. Les groupes armés restent les plus grands violateurs des droits des enfants aujourd’hui. Et c’est une situation qui reste la même sur des années. Donc, l’effort que nous faisons aussi, nous pouvons dire qu’en communiquant avec les groupes armés aujourd’hui, cela nous a permis de séparer beaucoup plus d’enfants que ce n’était possible il y a deux ans », a déclaré le chef de la section protection de l’enfant de la MONUSCO.
Mathieu Ndongo Koni rassure que la MONUSCO et ses partenaires restes optimistes pour libérés les autres enfants des rangs des groupes armés.
« Nous sommes optimistes, en travaillant de concert avec tous les partenaires, nous pourrons diminuer davantage les violations qui sont commises par ces groupes armés sur les enfants. Il faut que tous les groupes armés qui restent encore actifs en RDC, libèrent les enfants qui se trouvent dans leurs rangs. »