Le Chef de l’Etat congolais Felix Tshisekedi, en sa qualité de futur président de l’Union africaine promet de se pencher sur la gestion de l’eau du fleuve Nil. Au Caire, le président égyptien Abdel Fatah Al Sisi a interpellé le président congolais sur cette question qui oppose l’Ethiopie, l’Egypte, et le Soudan.
Felix Tshisekedi affirme qu’il suit déjà de très près cette situation, après le passage successif à Kinshasa des ministres soudanais des Affaires étrangères et celui des eaux puis de la présidente de la République fédérale de l’Ethiopie.
« J’ai fait comprendre au président Al Sisi ma position qui est celle d’abord de m’engager à m’impliquer totalement déjà à partir de cette semaine parce que c’est normalement samedi que je prendrai officiellement la présidence de l’Union Africaine », a promis le Chef de l’Etat congolais.
Il dit avoir pris l’engagement, et l’implication personnelle « pour que ces pays frères n’en viennent pas à l’escalade » et que des solutions soient trouvées « par le dialogue, par une initiative africaine. »
« Et j’en suis convaincu parce que j’ai parlé aux deux pays de part et d’autre que ce soit du côté éthiopien que soudanais, il y a cette volonté de sortir de cette crise qui n’en est pas encore une de l’éviter en tout cas en dialoguant, en échangeant », a-t-il déclaré.
Felix Tshisekedi affirme que le président Al Sisi souhaite également engager le dialogue pour régler le problème du fleuve Nil.
« Je crois et je suis optimiste pour cela que nous trouverons des solutions idoines qui peuvent permettre aux trois pays de continuer leur cohabitation pacifique et leur utilisation conjointe des eaux du Nil en toute quiétude », a conclu le futur président de l’Union africaine.