Plus de treize albinos sont morts de cancer de la peau en l’espace de six mois dans la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga). L’Observatoire pour le bien être des albinos du Congo (OBEAC) a tiré samedi 30 janvier la sonnette d’alarme, interpellant les autorités car « à l’allure où vont les choses, beaucoup d’autres risquent de perdre leur vie à cause de leur non-prise en charge efficace. »
Le président de l’OBEAC, Simon Pierre Kalenga, indique que situation des albinos ne cesse de se détériorer :
« La situation des albinos dans la province du Haut-Katanga continue toujours à se détériorer. Nous signalons qu’au cours des six derniers mois, nous avons enregistré plus de treize cas de décès chez les albinos. Mais, au-delà de ça, il y a la protection qui n’est pas du tout très observé au milieu des albinos. Donc, il y a un problème de sensibilisation. »
Le plus important pour lui, c’est la prise en charge des albinos, qui fait défaut jusque-là. « Voilà pourquoi les albinos décèdent jour et nuit avec le cancer de peau. Pourtant, il s’agit d’une maladie qu’on peut toutefois revoir avec des mesures préventives (…) On risque de perdre tous les albinos par le fait que le nombre ne cesse d’augmenter du jour au lendemain de cancer de peau chez albinos », a-t-il poursuivi.