Kwilu : plaidoyer pour la reconstruction de la prison rurale de son territoire

L’administrateur du territoire de Masimanimba, Jean-Bosco Mukubidi, a plaidé, mercredi 27 janvier, pour la reconstruction de la prison rurale de cette entité de la province du Kwilu. Les murs de cette maison carcérale se sont écroulés depuis plus de 3 semaines, après une pluie abattue sur cette partie du pays. 

Selon Jean Bosco Mukubidi, jusque-là, aucune construction n’a été entamée alors que cette maison carcérale est aussi devenue très vétuste.  Il précise que c’est maintenant très difficile de garder les prisonniers dans ces conditions. 

L'administrateur du territoire déplore également le silence des autorités tant provinciales que centrales qui selon lui, sont au courant de cette situation. 

Jean Bosco Mukubidi plaide auprès des autorités compétentes pour la construction d’une nouvelle prison dans le territoire de Masimanimba. 

« On est butté à beaucoup de difficultés, il faut avoir des moyens pour réhabiliter toute la prison. A part ces murs de la clôture, il y a encore la toiture qu’il faut réparer, il y a des portes des cellules qu’il faut réparer il y a beaucoup à faire dans cette prison-là. Normalement c’est une prison qui nécessite la reconstruction. On avait le rapport même au niveau de la province, le pouvoir central est saisi, jusque-là il n’y a aucune réaction des autorités. Il faut encore refaire les installations hygiéniques, les douches, toilettes et consort », a expliqué l'administrateur du territoire. 

 Jean Bosco Mukubidi affirme avoir déjà fait le rapport au niveau de sa hiérarchie.  

Selon lui, il est difficile de garder des prisonniers dans cette prison. 

« Les autorités nationales tant que provinciales, ce que nous pouvons leur demander de nous assister pour qu’on puisse réhabiliter complètement cette prison si non le territoire de Masimanimba n’a plus de prison, ça sera difficile de garder les prisonniers ici, donc il faut les transférer directement à Bulungu, c’est difficile. Il y a des cas qu’on doit traiter directement ici si ça nécessite la libération ou bien on peut les envoyer à Bulungu, mais il faut qu’il ait d’abord un endroit propice pour garder les prisonniers », a indiqué M. Mukubidi. 

 

 

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