Il n’y a plus des prestataires de santé dans les 9 points d’entrée sur les 11 que compte la ville de Bandundu pour lutter contre la deuxième vague de la Covid-19. Le chargé de communication de la nouvelle société civile, Brunel Ndombe, l’a dénoncé lundi 11 janvier 2021. Il regrette aussi le manque d’équipements de lutte contre cette pandémie.
« Le constat est tellement amère, nous avons ici dans la ville de Bandundu aux points d’entrée, et sur les onze, nous n’avons que deux points d’entrée où les agents de santé exercent leur travail, et sans matériel, sans équipements », a indiqué Brunel Ndombe.
Pour lui, l’absence de ces prestataires et des dispositions pratiques constituent un danger pour la population de Bandundu.
En effet, les voyageurs qui viennent de Kinshasa entrent dans cette ville sans être testés. Il redoute des contaminations à la Covid-19 si rien n’est fait.
« Voyez que le contact avec les corps étrangers venant bien sûr de Kinshasa sans bien sûr être dépistés, on n’a vraiment pas la certitude de croire que réellement ces gens-là qui viennent ici dans la ville de Bandundu, ils sont sains et sans covid-19, on a peur », craint-il..
Brunel Ndombe craint pour la population « parce que la pratique de laver les mains ne se fait plus. »
« Il n’y a que le port des cache-nez par moment la population est en train de respecter et c’est un danger déjà pour nous, nous sommes tellement exposés, nous la population de la ville de Bandundu. Les cache-nez que porte la population de la ville de Bandundu, c’est justement par peur de la police », a-t-il fait remarquer.
Avec cette deuxième vague de la Covid-19 dans le pays, dans un proche délai, Brunel Ndombe pense que ce manque de contrôle risque d’être à la base de plusieurs cas de contamination, dans la ville de Bandundu.