« Les Nations unies restent engagées aux côtés des Congolais, mais dans un partenariat qui doit s’appuyer d’abord sur des initiatives congolaises », a lancé le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de paix, arrivé ce vendredi à la fin de sa mission à Goma.
Jean-Pierre Lacroix était en RDC depuis lundi dernier où il a rencontré les plus hautes autorités du pays avant de visiter successivement l’Ituri et le Nord-Kivu, deux provinces rendues instables par l’activisme des groupes armés.
Pour lui, ce partenariat RDC-Nations unies devrait commencer par des initiatives congolaises.
« Il y a beaucoup de détermination chez-nous à faire tout ce qui est possible pour aider le Congo dans ses efforts pour arriver à la stabilité et au développement économique, surtout dans les zones où il y a des troubles, comme en particulier ces régions de l’Est (Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Tanganyika, Ndlr). Maintenant, l’autre message, c’est qu’on entend souvent, quand on rencontre les populations, les communautés, des demandes à la MONUSCO: est-ce que la MONUSCO peut faire plus dans tel domaine, dans tel autre? Je les comprends, mais c’est un partenariat. Nous, en tant que Nations unies, nous avons besoin de nous appuyer sur des initiatives congolaises », a expliqué Jean-Pierre Lacroix.
Selon lui, toutes les initiatives ne doivent pas venir que d’un seul côté.
« Il faut qu’on puisse s’appuyer sur des initiatives à tous les niveaux. Initiatives locales, régionales: c’est pour cela que j’ai rencontré les gouverneurs de deux provinces dans lesquelles je me suis rendu. C’est aussi la raison pour laquelle j’avais rencontré les plus hautes autorités du pays, son Excellence Mr. le président de la République, les forces politiques et aussi les forces vives de la société congolaise à Kinshasa. C’est vraiment un partenariat. C’est la manière, la seule manière qui peut nous permettre d’avancer », a-t-il conclu.
