L'ONG « Justicia » salue la prolongation des sanctions contre certaines personnalités congolaises par l’UE

L' ONG « Justicia », de défense de droits de l’homme basée à Lubumbashi se dit satisfaite de la prolongation des sanctions contre onze autorités congolaises, décidée par l’Union européenne.  Dans un communiqué de presse rendue public vendredi 11 décembre, cette ONG plaide pour que des poursuites judiciaires soient initiées à l’encontre de ces responsables auteurs des violations des droits de l’homme, afin que les victimes soient rétablies dans leurs droits.   

Le président de Justicia, Timothée  Mbuya, affirme que l’Union européenne a donné un exemple qui doit être suivi aussi par le gouvernement congolais  

« Au-delà du fait que nous avons salué ce renouvellement des sanctions, nous demandons l’ouverture des enquêtes judiciaires pour que les différentes autorités qui sont sanctionnées puissent répondre de leurs actes. Il existe aujourd’hui plusieurs victimes qui n’attendent que justice leur soit rendue. Pour nous, l’Union européenne a donné un exemple qui doit être suivi aussi par le gouvernement congolais en initiant des enquêtes judiciaires sur ces personnes afin qu’elles répondent de leurs faits devant les instances judicaires. »  

Il demande également aux pays membres de l’Union européenne, qui ont pris ces sanctions, de pouvoir exercer la compétence universelle pour que les différentes personnalités congolaises indexées soient interpelées par la justice des pays membres de l’Union européenne. 

Le président de « Justicia » invite l'UE à poursuivre les autorités congolaises citées dans le meurtre des experts de l'ONU.  

« Je vais citer un cas on sait tous que dans l’assassinat de Zaida Catalan et Michael Sharp, nous savons que certaines personnalités congolaises ont été citées notamment par la justice congolaise. Pour nous, c’est une occasion pour demander à ces pays de voir dans quelle mesure ils peuvent actionner ce principe de la compétence universelle pour faire poursuivre toutes ces personnalités devant leurs instances judiciaires respectives », a-t-il insisté.  

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