Visée par une pétition, la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, est présente, jeudi 10 décembre, dans la salle de congrès, où se déroule la séance plénière pour examiner la requête de sa destitution, ainsi que de son bureau. Plus de 200 députés sont déjà installés. Parmi eux, les pétitionnaires et ceux du Front commun pour le Congo (FCC).
Prévu pour 10 heures, la plénière a commencé avec deux heures de retard. L’accès au Palais du peuple s’avère difficile tant pour les députés nationaux que pour tout autre personne autorisée d’accès dans la salle des congrès.
Beaucoup de députés sont encore bloqués dehors, en attendant la fouille de leurs véhicules par la Police. Ce qui a retardé le début de la plénière qui doit, en vertu des dispositions du Règlement intérieur, examiner sans interruption toutes les six pétitions contre le bureau Mabunda.
La plénière se déroule sous très haute surveillance de la Police nationale congolaise. En effet, 4 barrières sont érigées avant d’accéder au palais du Peuple.
Tous les véhicules y compris ceux des députés nationaux, sont fouillées systématiquement plusieurs fois et à chaque barrière. Il faut donc prendre 30 minutes à une heure entre les barrières policière pour accéder au Palais du peuple.