Lutte contre la COVID-19 : l’administrateur du territoire de Libenge demande du matériel pour prévenir la maladie

L’administrateur du territoire de Libenge, Butshu Bonge, se dit inquiet face à la montée de la pandémie dans deux pays frontaliers ; la République Centrafricaine et le Congo Brazzaville avec lesquels Libenge entretient un important trafic et d’intenses échanges commerciaux. Il demande aux autorités de lui doter des équipements et autres matériels sanitaires pour prévenir la propagation de la maladie.

 « En ce qui concerne la COVID-19, le territoire de Libenge n’a aucun cas de Coronavirus, mais il y a des alertes que nous  avons essayé de voir, mais en fin de compte, elles se sont avérées fausses. Notre problème est que nous sommes mal équipés, nous n’avons pas de matériels. Nous couvrons deux pays frontaliers, avec autant de marches frontaliers. Et nous n’avons pas de matériels pour vérifier si les gens viennent, ainsi de suite. Et c’est ça notre inquiétude. En face, il y a des maladies, Congo Brazzaville et Centrafrique il y a déjà des cas. Chez nous, on n’a pas encore enregistré mais nous n’avons pas de matériels mais nous avons du personnel. Mais ce personnel, comment ils vont travailler ? Je suis en train de faire un plaidoyer auprès de nos autorités. C’est-à-dire le territoire de Libenge est diffèrent des autres territoires. Nous ne sommes pas en frontière avec les autres territoires de la République démocratique du Congo. Nous sommes à la frontière avec d’autres pays, la Centrafrique et le Congo », a déclaré l’administrateur du territoire de Libenge.

Selon lui, Libenge doit avoir un traitement particulier par rapport aux autres territoires de la RDC.

« C’est-à-dire que nous devons être traités autrement que les autres territoires. On ne doit pas nous traiter de la même façon qu’on traite les autres territoires. C’est ça qu’on leur demande. Nous avons  le risque, c’est-à-dire si on crée les zones rouge, nous sommes aussi en contact avec la mairie de Zongo, le territoire de Kungu, nous sommes coincés. C’est pourquoi il nous faut plus de moyens que les autres territoires », a-t-il conclu.

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