Les magasins, boutiques et alimentations de la ville de Kisangani sont toujours fermés, il y a trois jours. Les opérateurs économiques ont décidé depuis mercredi 26 novembre, de ne pas ouvrir leurs portes pour protester contre la multiplicité des taxes et la dégradation de la route nationale numéro 4, qui relie Kisangani (Tshopo) à l’Ituri.
Malgré leur rencontre avec le gouverneur de la Tshopo vendredi 27 novembre, les commerçants de Kisangani tiennent mordicus à la suspension de leurs activités jusqu’à obtenir leur gain de cause.
« On va ouvrir les portes pourquoi ? En ouvrant les portes, ce sont les taxes qui viendront, en ouvrant les portes, ce sont les agents de l’Etat, alors que nos marchandises sont bloquées sur la route sur la Route nationale numéro 4. Nous allons commencer à payer les taxes, nous n’avons pas d’argent. Autant fermer que la route soit arrangée qu’il y ait des solutions et alors on va ouvrir », a estimé le vice-président de l’Association des commerçants du Congo, section de la Tshopo, Jean Mwanza.
Il indique que le gouverneur de province leur a demandé de coucher par écrit leurs préoccupations.
Jean Mwanza affirme que les commerçants cherchent « à voir claire par rapport à la RN4, alors que le fonds a déjà été débloqué par le Fonds national d’entretien routier (FONER).
« Vous avez suivi comme nous qu’il y a eu de l’argent débloqué par le FONER, qu’il y a eu déjà des engins qui étaient envoyés sur la RN4, vous avez suivi comme nous que ces engins ont été retournés à Kisangani, pour quelle cause ? On n’en connaît pas, nous voulons en savoir plus, c'est notre droit », dit-il.
Il fait remarquer que l’argent de FONER provinent des taxes que paient les opérateurs économiques.