Les enseignants de la sous-division de l’EPST Faradje II dans la province du Haut-Uélé, sont en grève depuis lundi dernier. Ils protestent contre la non-inscription sur les listes de paie de plusieurs enseignants. Ces derniers affirment avoir déboursé de l’argent de leur poche tel qu’exigé par le SECOPE pour la constitution des dossiers pour faciliter leur paie.
L’administrateur du territoire de Faradje dit comprendre le coup de colère de ces enseignants qui gardaient espoir après s’être conformés à certaines exigences.
D’après les enseignants concernés, pour la constitution du dossier, chacun et chaque école non-inscrite sur la liste de paie devait s’acquitter de certaines obligations auprès du SECOPE. Selon le président de la Société civile de Faradje, Etienne Tandele, trop peu d’enseignants et d’écoles ont eu gain de cause. Ce qui justifie leur colère.
« Quand ils déposaient les dossiers au niveau de l’antenne de SECOPE on demandait 15.000 francs congolais (7,65 USD) par enseignant. Alors sur presque 150 enseignants qui ont déposé les dossiers, une dizaine seulement est mécanisée. Par école pour la constitution du dossier on versait 25.000 Francs congolais (12,75 USD). Sur 80 écoles qui ont déposé les dossiers seulement six écoles sont mécanisés. »
Le président de la société civile locale renseigne par ailleurs que beaucoup d’enseignants déjà mécanisés ont été omis sur le listing de paie.
L’Administrateur du territoire de Faradje, Edmond Lokakau qui confirme les faits trouve fondée la réaction des enseignants.