Le Collectif d'actions de la société civile (CASC) estime que la crise en RDC est multiforme et multisectorielle et ne peut pas être résolue, à travers seulement des consultations annoncées par Felix Tshisekedi. Tout en saluant cette initiative, le CASC a demandé lundi 26 octobre à Kinshasa au chef de l’Etat de convoquer après ses consultations, un dialogue global et inclusif, à l’issue duquel sortira un projet commun de société pour développer le pays.
« Tout part d’abord d’un constat : on ne dit pas les maux très clairement, mais il y a crise. Et dans notre démarche, nous avons appréhendé cette question de façon plus globale. Aujourd’hui, les consultations initiées par le chef de l’Etat sont salutaires, mais ça ne résout que les problème politique. Et dans ce problème politique, je pense qu’on aura peut-être l’occasion de revenir sur le scrutin passé », a déclaré à la presse Samuel Bosasele, un des porte-paroles de cette plateforme de la société civile.
La démarche du CASC vise à aborder le problème de la RDC dans sa globalité.
« La crise n’est pas que politique, elle est aussi sociale et c’est la plus grande crise. Elle est également morale, parce que s’il y a aujourd’hui la corruption et tout le reste, c’est parce que cette dimension de la crise n’est pas prise en compte dans n’importe quels pourparlers. Il faut justement qu’il y ait un dialogue qui prendrait en compte toutes ces crises possibles, parce qu’on en a des diverses formes », a souhaité Samuel Bosasele.
Selon lui, le peuple doit avoir des solutions « à ses problèmes sociaux. Il y a également la nation qui doit avoir des solutions à ses problèmes diplomatiques, sécuritaires, sociaux. »