Sud-Kivu : la société civile salue la déclaration de Leila Zerrougui sur l’amnistie et l’intégration des groupes armés au sein des FARDC


Les propos de la représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, décourageant l’amnistie et l’intégration des groupes armés au sein des FARDC est accueilli favorablement au Sud-Kivu où ce phénomène prend de l’ampleur.

Selon le coordonnateur provincial de la commission interprovinciale d’appui au processus de sensibilisation, désarmement, démobilisation et réintégration communautaire (CIAP-DDRC), Benjamin Kalumire, pour
intégrer l’armée, un desarmé doit passer par le recrutement comme tout autre citoyen :

"Au niveau du gouvernement, au niveau de la coordination interprovinciale chargée du désarmement, de la démobilisation et la réintégration communautaire nous sommes d’accord qu’aucun chef de guerre ne sera récompensé, du fait que la récompense que l’on a donnée suite au phénomène du brassage pendant des années , cela a contribué à l’augmentation non limitée de différents groupes armés et nous pensons que cela doit cesser si nous voulons la paix".

Il a également mentionné avoir organisé une activité à cet effet.

"Nous avons pu informer tous ces groupes armés, tout chef de guerre ou tout milicien ou combattant qui veut intégrer l’armée doit d’abord passer par le désarmement et la démobilisation .Et s’il voudrait intégrer l’armée, il doit passer par le recrutement comme tout autre citoyen. Il ne sera plus question d’intégrer l’armée avec un grade que l’on s’est donné en étant en brousse. Même un dissident de l’armée doit passer par un châtiment parce qu’il s’est révolté contre le drapeau qu’il est censé défendre", a-t-il indiqué.