A l’occasion de la Journée Mondiale de l’aide humanitaire célébrée le 19 août, les acteurs politiques et de la société civile locale ont déploré l’inefficacité du Gouvernement et de ses partenaires humanitaires pour répondre aux besoins des familles dépourvues de tout, malgré des fonds importants alloués pour leur venir en aide.
Ces milliers de familles de déplacées sont pour la plupart d’entre elles dans des sites à Bunia et dans d’autres territoires dont Djugu, Mahagi, Irumu et Mambasa. Leurs conditions de vie restent déplorables, malgré l’assistance des ONG tant nationales qu’internationales, en partenariat avec le Gouvernement.
Un acteur politique membre de la plateforme LAMUKA, Luc Malembe, exige qu’il y ait une réévaluation des actions de ces ONG qui reçoivent beaucoup de fonds pour assister les déplacés de l’Ituri, mais sans grand impact ni résultat concret sur le terrain. De son côté, la Coordination de la société civile de l’Ituri appelle le Gouvernement à prendre ses responsabilités pour venir en aide à ces sinistrés.
La Commissaire provinciale en charge des Affaires humanitaires, Jeanne Aalasha, quant à elle, reconnait l’importance de ces ONGs qui dit-elle, aident les autorités à soulager les souffrances des personnes vulnérables.
Pour le Gouvernement provincial, l'idéal est que tous les déplacés rentrent chez eux, car les moyens restent limités. Mais pour cela, il faudrait d’abord ramener la paix à travers les cinq territoires de l’Ituri.
Plus d’un million six cent mille personnes déplacées suite aux atrocités des groupes armés enregistrés dans la Province de l’Ituri vivent dans des conditions déplorables, selon Oxfam.