Les enseignants "Nouvelles Unités" ont décidé de reprendre les cours afin de sauver l’année scolaire dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Une décision prise dimanche 16 août au cours de l'assemblée générale tenue à Bukavu. Ils disent ainsi mettre fin à la grève amorcée avec leurs collègues qui continuent à toucher les salaires de l’Etat chaque mois. Toutefois, les enseignants "Nouvelles Unités" disent maintenir la pression sur le gouvernement Congolais pour la régularisation de leur situation.
‘’La grève, nous l’avons lancée avec un seul motif : demander au gouvernement de respecter les accords de Bibwa, dont la priorité serait d’abord les enseignants “Nouvelles unités”, car ils n’ont rien depuis le mois de septembre dernier, depuis le début de cette année scolaire en cours, ils n’ont aucun franc pour leur survie. Et donc, nous avons évalué cette grève et nous avons vu que non, bien qu’on ne soit pas payés, puisqu’on a déjà fait deux semaines dans la grève, on a rien gagné et il ne reste que deux semaines dans le “un mois” que le Ministre de l’EPST a mis en place pour clôturer l’année scolaire, et il y a l’Examen d’Etat qui est là et l’ENAFEP à l’intérêt de nos enfants Congolais, à l’intérêt de nos enfants que nous encadrons régulièrement", a déclaré le porte-parole des enseignants "Nouvelles Unités" du Sud-Kivu, Eugène Mugisho.
Il estime que la grève est politisée et les désoriente par rapport à leur objectif : " C’est pour cela qu’on a jugé utile de la lever et enseigner durant les deux semaines. En bref, nous voulons que nous rentrions, que nous enseignons ces deux semaines, les NU c’est eux-même qui ont décidé".