La conseillère spéciale du Chef de l’Etat en matière de la jeunesse et de lutte contre les violences faites à la femme, Chantal Mulop, a remis en service, lundi 3 août à Kinshasa, la ligne verte (le 122). Cette ligne a été créée pour permettre aux femmes et filles victimes de violences sexuelles et d’autres formes de violences faites à la femme de dénoncer les actes dont elles ont été l’objet.
Pour le conseiller en charge des questions de genre au Bureau de la Conseillère spéciale, Gobi Kinkufi, cette ligne verte qui n'était plus opérationnelle depuis plus d'une année, est ouverte dans tous les réseaux des téléphonies mobiles que compte la RDC.
« Lorsqu’une femme est victime de violence sexuelle ou même de toute autre forme de violence faite à la femme, elle appelle le numéro 122, selon le réseau qu’elle utilise parmi les quatre réseaux. Alors, une fois qu’elle appelle le numéro 122, elle sera reçue par des opérateurs qui ont été suffisamment formés pour cela", a expliqué Gobi Kinkufi.
A travers cette ligne, la victime va relater le problème qu’elle vient de connaitre, et les opérateurs de téléphonie mobile vont l'orienter selon le milieu où elle se trouve.
"Parce que nous avons la prise en charge psychologique, nous avons la prise en charge juridique, nous avons la prise en charge médicale. Alors, la prise en charge dépendra du besoin que la victime exprime", a ajouté M. Kinkufi.
Pour lui, le service d’accueil est opérationnel 24h/24 :
» La victime appelle à tout moment parce que la ligne verte est opérationnelle 24 heures sur 24. Et les dispositions sont prises de telle sorte que les opérateurs se relayent. Donc, c’est une ligne qui ne sera jamais fermée ».
Cette ligne initiée en son temps par l’actuelle présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, vient ainsi d’être relancée grâce au concours logistique du Fonds des Nations unies pour la population et du Bureau conjoint aux droits de l’homme.