Les membres du Front Commun pour le Congo, (FCC) ont manifesté mardi 4 août dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu, dans l'objectif d’exprimer leur soutien aux institutions de la République et la coalition au pouvoir afin de dire non à la violation de la constitution en promouvant le respect des Institutions et entre les Institutions.
Dans son mémorandum lu par le coordonnateur provincial du FCC, Joseph Safari Mugarika, le FCC encourage la poursuite des débats démocratiques au sein du Parlement. Mais également, souligne-t-il, exige l’organisation des élections en 2023.
Cette plateforme politique dit non à la présence des groupes armés étrangers et nationaux sur le sol congolais en général et dans le Sud-Kivu en particulier.
Elle appelle ainsi à la cohabitation pacifique entre les communautés du Sud-Kivu.
Pour le vice-président Honoraire de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu, Gilbert Ngongo Lusana, la coalition FCC-CACH doit continuer à travailler main dans la main.
‘’Nous avons marché pour soutenir la stabilité des institutions, bannir l’insécurité, mais aussi pour appeler les Congolais et les compatriotes du Sud-Kivu à l’unité, au vouloir vivre ensemble. Nous attendons du Chef de l’Etat, la continuité de la coalition, que nous puissions travailler main dans la main et conduire le congolais vers le bonheur qu’il recherche et qu’il est en droit d’espérer des hommes politiques congolais. Au niveau provincial, nous demandons et espérons l’implication du gouverneur pour fédérer tout le monde afin de juguler l’insécurité dans la province", a-t-il indiqué.
Le gouverneur du Sud-Kivu, Theo Kasi Ngwabidje, a accusé réception de ce mémorandum et promet de le faire parvenir au Chef de l’Etat.