L’archevêque de Kananga adresse un mémorandum au Chef de l’Etat congolais pour attirer son attention sur les érosions qui menacent d’engloutir plusieurs infrastructures de la ville notamment la route nationale numéro 1. Dans ce document révélé mardi 19 mai à la presse, Mgr Marcel Madila demande une intervention urgente pour stopper ces têtes d’érosion.
Mgr Marcel Madila dit lancer un «cri de détresse» de la population pour «sauver Kananga» menacée par des têtes d’érosion.
Principale infrastructure menacée : la route nationale numéro 1 qui traverse la ville de part en part et mène jusqu’à Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental.
Cette route d’une grande importance économique est menacée d’être coupée à plusieurs endroits notamment sur l’ex-avenue Macart, rebaptisée Docteur Etienne Tshisekedi, ainsi qu’à proximité de la gare ferroviaire de la Société national des chemins de fer du Congo (SNCC).
Les travaux lancés sur ce dernier site par l’Office de voirie et de drainage (OVD) sont interrompus depuis la semaine dernière, faute de moyens.
«Pour éviter que les dernières pluies ne viennent réduire à néant les quelques efforts du gouvernement provincial et des hommes de bonne volonté, c’est vers vous que nous nous tournons», écrit l’archevêque à l’adresse du président de la République.
Mgr Marcel Madila dit être «persuadé» qu’une réponse positive et rapide sera apportée à cette requête, rappelant que ces érosions ont déjà été identifiées par des experts de la présidence de la République et de la Banque mondiale.