La politique, la santé, et la justice sont au menu de la livraison de la presse congolaise, mercredi 15 avril 2020. Le sujet phare concerne principalement la rencontre entre le Président de la République, Félix Tshisekedi, et les présidents des deux chambres du Parlement, Alexis Thambwe Mwamba et Jeanine Mabunda.
« La courtoisie voudrait que celui qui a outragé s’excuse », estime le porte-parole du Président de la République, Kasongo Mwema, quelques heures après l’audience que Félix Tshisekedi a accordée à Jeannine Mabunda et Alexis Thambwe. Il semble n’avoir pas bien digéré les propos du président du Sénat, écrit Cas-info.ca
« Le président du sénat a quand même fait des déclarations qui nous ont laissées un peu pantois, la cour Constitutionnelle est la seule instance habilitée à juger de la constitutionnalité des actes présidentiels. Pas les Présidents des Chambres législatives », a ajouté le porte-parole du Président Tshisekedi, cité par le média en ligne.
Mais l’acteur politique Franck Diongo pense qu’il faut aller au-delà des simples excuses. Dans les colonnes d’Actu-30.info, il appelle le procureur général près la Cour de cassation à interpeller, et Jeanine Mabunda et Thambwe Mwamba pour « outrage au chef de l’État ».
Ce n’est pas de l’avis de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda. Pour elle, « il faut regarder de l’avant », rapporte Actualité.cd.
« Il ne s’agit pas ici de revenir sur ce qui s’est dit et fait. Il faut regarder de l’avant. Au moment où la population autour du chef de l’Etat, autour des institutions, des élus de la République cherchent les meilleures mesures pour protéger nos populations, je crois que ce ne sont pas des batailles politiques qui doivent nous distraire. Il faut voir ensemble comment nous allons avancer », a-t-elle préconisé.
Ce qui fait dire au journal La Prospérité, que Félix Tshisekedi, Jeanine Mabunda et Thambwe Mwamba font bloc contre Covid-19 !
Il n’y a aucune polémique entre l’institution Président de la République et le parlement de la RDC. Les deux Chambres sœurs du Parlement travaillent en odeur de sainteté avec le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour bouter hors du territoire national la pandémie du COVID-19 ainsi que protéger la population congolaise face à cette urgence sanitaire mondiale, poursuit le tabloïd.
Jeanine Mabunda s’est abstenue de tout commentaire sur la possibilité de tenir un congrès extraordinaire, complète Dépeche.cd, qui indique que le dialogue entre les trois institutions va se poursuivre dans le cadre des responsabilités qui sont les leurs.
Coronavirus
Les institutions Président de la République, l’Assemblée nationale et le Sénat s’étant mises d’accord sur la priorité qu’est le Coronavirus, Forum des As annonce justement à ce sujet que le « pire est à craindre en mai ».
« Selon les différents modèles de projection de la pandémie au Covid-19, contextualisés à la RD Congo, le moment le plus haut de cette croissance sera atteint entre la première et la deuxième semaine du mois de mai prochain », prévient le quotidien qui cite Dr Jean-Jacques Muyembe.
Dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a annoncé que d'autres communes de Kinshasa seront confinées dans les jours à venir. Une information à retrouver sur les colonnes de 7sur7.cd
Affaire Vital Kamerhe
Dans le chapitre de la justice, l’Agence congolaise de presse (ACP), informe que les juges d’appel vont se prononcer mercredi 15 avril sur la mise de liberté provisoire du directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe.
Cette requête a été demandée par ses avocats après que ces derniers ont interjeté appel à propos de la décision du tribunal de paix de Kinshasa-Matete refusant d’accorder la liberté provisoire à leur client.
Pendant ce temps, Le Phare fait remarquer que le petit-frère de Vital Kamerhe est en fuite, alors qu’il était attendu au Parquer général de la Cour d’appel de Kinshasa/Matete. Il s’appelle Shangalume Nkingi Daniel alias Massaro.
Selon les informations qui courent, il se serait caché dans la vaste commune de Mont-Ngafula. Il tente de trouver une piste pouvant le conduire au Kongo Central où il espère se réfugier au Congo-Brazzaville ou en Angola. Les frontières entre les trois pays étant fermées, il compte faire parler les pièces sonnantes et trébuchantes pour séduire les agents d’immigration de part et d’autre de nos frontières, suppute le journal.
Conseiller au ministère du Budget, l’intéressé est poursuivi du chef de détournement des deniers publics, selon l’article 145 du CPL II dans le cadre des enquêtes sur les travaux de 100 jours du programme d’urgence du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, ajoute Congoprofond.net
Un avis de recherche lui vient d’être lancé par le procureur général Kisula Betika Adler pour que le commissaire provincial et l’inspecteur en chef de la brigade criminelle puissent le retrouver.