Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rencontré les présidents de deux chambres du parlement, Alexis Thambwe Mwamba et Jeanine Mabunda, respectivement président du sénat et de l'Assemblée nationale. Selon la presse présidentielle, l’entretien a duré 1h 40 minutes à la cité présidentielle de la Nsele.
La président de l’assemblée nationale a indiqué qu’il a été question au cours de cette rencontre de l'arrêt de la Cour constitutionnelle déclarant l’état d’urgence décrété par le chef de l’Etat ainsi que de l'évolution des activités parlementaires.
« C’est à l’initiative du chef de l’Etat, comme institution que nous nous sommes rencontrés aujourd’hui pour parler des activités parlementaires, pour qu’ils soient édifiés en direct et non pas par différentes voies non autorisées, pour qu’il soit édifié sur les activités parlementaires. Bien sur la question de l’arrêt de la cour a été évoquée. Dans ce cadre-là aussi, si vous me posez la question, il est nécessaire de préciser qu’au moment où nous nous rencontrons avec le chef de l’Etat notre pays est en train de lutter contre le COVID-19 », a déclaré Mme Mabunda
Elle a par ailleurs évoqué les raisons de la possibilité de réunion au niveau du parlement :
« Luttant contre le COVID-19, Il y a eu cette ordonnance du chef de l’Etat et toutes les institutions se réunissent et travaillent pour accompagner ces mesures. C’est dans ce cadre que nous avons évoqué la possibilité que nos deux institutions puissent se réunir se rencontrer pour accompagner ces mesures. »
D’après Jeanine Mabunda, il ne s’agit pas ici de revenir sur ce qui s’est dit ou fait. Il faut regarder de l’avant.
« Au moment où la population autour du chef de l’Etat, autour du gouvernement, et des institutions, des élus de la République cherche les meilleures mesures pour protéger nos populations, je crois que ce ne sont pas des batailles politiques qui doivent nous distraire. Il me semble que c’est de voir ensemble comment nous pouvons avancer et je crois qu’il faut faire confiance au congolais aux institutions de la République en particulier, et dans les jours prochains, vous allez voir que nous allons continuer ce dialogue dans le cadre de la courtoisie institutionnelle et dans le sens de la responsabilité qui s’impose à tous », a-t-elle conclu.