L’ASBL LENIRE demande au gouvernement et aux hommes de bonne volonté de s’occuper de la formation des enfants atteints de la Trisomie 21, une malformation congénitale.
Au cours d’un entretien avec Radio Okapi, le porte-parole de cette association, docteur Joel Bonyoma, a plaidé pour ces enfants vulnérables, en prévision de la journée mondiale de la Trisomie 21 qui sera célébrée le samedi 21 mars.
« Le 21 mars, c’est une journée porte ouverte. Une façon pour nous de sensibiliser les parents dont leurs enfants sont atteints de Trisomie 21. Nous avons notre laboratoire, qui n’est pas suffisamment équipée. C’est pourquoi nous faisons cette plaidoirie auprès des personnes de bonne volonté ou des organismes internationaux, plus particulièrement à notre gouvernement pour nous venir en aide », a déclaré Dr Bonyoma.
Pour lui, l’espérance de vie médiane des personnes trisomiques se situe au-dessus de 50 ans et ces dernières sont plus sensibles aux infections. Elles souffrent plus fréquemment de malformations cardiaques, organiques, digestives ou abdominales. Elles sont aussi plus vulnérables face aux problèmes ORL, à l’épilepsie ou à certaines maladies auto-immunes.