Le haut commandement militaire affirme, dans une déclaration signée vendredi 28 février par le chef d’Etat-major des FARDC, le général d’armée Célestin Mbala que toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de la mort du général Delphin Kahimbi.
« Le Haut commandement annonce la mort inopinée d’un de ses valeureux officiers généraux, en la personne du général major Delphin Kahimbi, sous-chef d’Etat major en charge du renseignement, décès survenu le matin de vendredi 28 février en son domicile à Kinshasa Ngaliema. A la suite de ce malheureux évènement, le haut commandement militaire indique que toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de cette douloureuse perte. Une enquête est diligentée. Les conclusions de celle-ci feront l’objet d’une communication ultérieure », promet l’armée.
La police scientifique est associée à la commission d’enquête chargée d’éclairer l’opinion publique sur les circonstances de cette mort.
Le général Delphin Kahimbi, a été suspendu, il y a trois jours, après avoir été interpellé le 20 février dernier par la Direction général de migration (DGM), alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Afrique du Sud. Il serait accusé par le Conseil national de sécurité d’avoir dissimulé des armes et de tentative de déstabilisation. Il est également soupçonné d’avoir "mis l’actuel gouvernement sous surveillance".
Le général Delphin Kahimbi, présenté comme un proche de l’ancien président Joseph Kabila, a occupé la fonction de chef d’Etat major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires pendant six ans. Avant cela, il avait été successivement commandant second en charge des opérations Kimya 2 au Sud-Kivu et commandant second en charge des opérations et renseignements de la 34e région militaire au Nord-Kivu.