Lubumbashi : les taximen accusés de non-respect du code de la route

La ville de Lubumbashi compte plusieurs centaines des taxis et taxi-bus peints pour la plupart en jaune. Ils desservent les sept communes de la capitale du cuivre.  Les lieux de stationnement de ces véhicules pour le transport en commun sont bien connus de tous, parce que décidés par la mairie de Lubumbashi. Mais malheureusement, les chauffeurs à la recherche des passagers sillonnent presque toutes les artères de la ville et ne respectent pas le code de la route. 

Selon des sources locales, plusieurs conducteurs stationnent partout au point de gêner la circulation. Ils ignorent les instructions données par les agents de l’ordre.

C’est ainsi qu’on peut les voir rouler en sens contraire sur les routes à sens unique. C’est le cas des avenues Moero, tronçon compris entre les avenues Kasaï et Sendwe ; le square Georges Arthur Forrest ou encore sur l’avenue Tshangalele à la bifurcation avec les avenues de la révolution et Kilela Balanda.

La présence des éléments de la police de circulation routière ne les dissuade pas. Les feux de signalisation ne sont pas considérés.

Certains chauffeurs se font arrêtés et leurs véhicules conduits à la fourrière, où ils paient des amandes. Les autres chauffeurs s’en fichent au vu et au su de tout le monde au point de défier les agents de la police de circulation routière. 

Cette manière de se comporter sur la route est à la base des embouteillages et autres cas d’accidents souvent dénoncé par la population locale.

Les agents de l’ordre ne sont pas aussi exempts de reproche, rapportent certains Lushois. Ils les accusent de complaisance dans la manière de réguler la circulation, se contentant de l’argent que leur donnent les chauffeurs.

 

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