La communauté Hema salue le rapport du HCDH sur les massacres à Djugu


L’Association culturelle ENTE, regroupant les membres de la communauté Hema, se dit « satisfaite » du rapport publié le 10 janvier à Genève par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), concernant les violences commises dans le territoire de Djugu. Au cours d’un conférence de presse tenue jeudi 16 janvier à Bunia, le porte-parole de ENTE, Vicky Ngona, exige également la poursuite contre les présumés auteurs de crimes relevés dans ce rapport. 

« Nous sommes très satisfaits du fait que la communauté internationale représentée par le HCDH est sortie de son silence pour parler des atrocités qui se sont passées dans le territoire de Djugu. Nous demandons aussi au gouvernement congolais de rétablir son autorité dans ce territoire pour une paix durable », a déclaré Vicky Ngona.

Ceux qui sont déjà identifiés comme acteurs d’atrocités doivent répondre de leurs actes devant la justice. Il a par ailleurs appelé la communauté internationale « d’aller encore plus profond en ce qui concerne les planificateurs, les auteurs matériels et intellectuels de ces atrocités pour qu’eux aussi répondent de leurs actes. C’est pour cela nous réclamons la justice à deux vitesses ». 

Le rapport du Haut-Commissariat des Nations aux droits de l’homme (HCDH) révèle que 701 personnes ont été tuées, 168 autres blessées et 142 personnes ont été victimes des violences sexuelles lors des atrocités commises en territoire de Djugu entre septembre 2017 et septembre 2019. 

Des violences qui sont considérées par le HCDH comme des faits constitutifs de crimes contre l’humanité.

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